en tant que musicien

Gêmeos

Galissa Liebeskind 4tet

2017

Ibra Galissa : kora
Marc Liebeskind : guitare
François Gallix : basse
Stéphane Foucher : batterie

Article de Raphaël Benoît dans Citizen Jazz

Ibra Galissa et Marc Liebeskind n’en sont pas à leur première collaboration. Au début des années 2000, ils avaient formé le groupe Taffetas, avec Christophe Erard à la contrebasse, et la formation avait enregistré deux très beaux albums, Taffetas (2004) et Caméléons (2007). Pour ce nouveau projet, le duo fait appel à François Gallix et Stéphane Foucher afin de constituer le Galissa Liebeskind 4tet.
Un mélange de musique mandingue, afro-portugaise, m’balax, qui se situerait entre jazz et flamenco, parsemé de quelques influences indiennes, voilà les ingrédients de ce Gêmeos. Glaner différentes sonorités, les rassembler pour donner corps à un nouveau projet n’est pas nouveau. Mais parvenir à ce que ce corps prenne vie, que s’en détache une réelle personnalité est beaucoup moins évident. C’est la réussite de cet album, qui propose une musique originale, profonde, et remarquable à plus d’un titre. Davantage qu’un seul désir d’expérimenter, elle est portée par une envie de raconter des histoires, d’inviter au voyage, et se montre à la fois émouvante (« Le Voyageur »), mélodieuse, dansante (« Ibou ») et toujours brillamment interprétée par des musiciens virtuoses. Entre la kora d’Ibra Galissa, la guitare de Marc Liebeskind et la basse de François Gallix s’instaure un dialogue de cordes passionnant, qui se comprennent dans le creuset de mélodies que la batterie inventive de Stéphane Foucher vient parfaire.
Rien n’est forcé ni poussif, la musique est fluide, accessible et généreuse. Ponctuée d’improvisations inspirées, elle se déploie dans une perspective toute en reliefs. Gêmeos est un disque lumineux, heureux, qui fait du bien. Une joyeuse réponse aux grincheux, réfractaires à la rencontre et au mélange des cultures. Et un groupe qu’on ne demande qu’à découvrir sur scène.


Atman Project

Marc Liebeskind

Guillaume Barraud : Bansuri
Marc Liebeskind : sit-guitare & él. guitare
Prabhu Edouard : tabla

Atman Project est né de la rencontre du guitariste genevois Marc Liebeskind (sit-guitar) avec le joueur de flûte bansuri Guillaume Barraud à Paris en oct 2009. Ces deux musiciens versatiles se sont tous les deux consacrés à la musique classique indienne durant ces dix dernières années et leurs musicalités respectives convergent sur de nombreux aspects…c’est donc par amitié et conviction qu’ils ont unis leurs talents aux côtés de celui du joueur de tabla et multi-percussionniste Prabhu Edouard.

Atman Project réalise la parfaite symbiose entre Inde et Occident, écriture et improvisation, modernité et éthnicité. Ce métissage musical s’exprime sous une multitude de facettes: la richesse des sonorités, le mariage des timbres, la création d’un instrument hybride appelé “sit-guitar” (une guitare acoustique 16 cordes proche du sitar) et un discours d’improvisation mêlant les inflexions et la profondeur de la musique hindoustanie à l’esthétique jazz… Le trio s’évertue à innover et opère ainsi une révolution du genre. Au travers des compositions originales signée par Marc Liebeskind, il véhicule l’Atman, le souffle vital et initiateur d’une musique universelle et magique…


Sit Guitar

Marc Liebeskind

2008

Marc Liebeskind : sit-guitare
Nabankur Bhattacharya : tabla
Andra Kouyaté : n’goni basse
Amar Toumi : bendir
Christophe Erard : bougarabou

Viva la Musica, Jean Firman
C’est le dernier disque sorti des tenaces forges aimantes du guitariste Marc Liebeskind. Il a mis bien six ans, lui venu jadis du rock puis des cataractes du jazz, ayant pénétré longuement la course insaisissable des tempo liquides des griots ouestés d’Afrique et plus loin le taffetas moiré de Bénarès la vibrante qui bouge; il a mis bien six ans à transformer généreusement comme un boguet vivant sa guitare pour qu’elle se rapproche au plus près (sans rien trahir et restant entièrement elle-même) de l’intarissable sitar, pour qu’elle danse et chante aussi bien que le chat siamois de Bouddha quand il rugit jusqu’au huitième de ton sur le Gange. Alors à bout portant voici une galette que vous pouvez vous procurer par le portail www.marcliebeskind.com. Vivement je vous la conseille pour le bonheur de vos sens, pour le violon royal de Sukhdev Mishra, pour le ngoni incandescent d’Andra Kouyaté, pour le bendir sans fond d’Amar Toumi, pour le bougarabou arc-en-cielé de Christophe
Erard, oui je vous la propose cette galette, si vous ne craignez trop le plaisir car elle offre de rares détails tournoyants d’amour et va jusqu’aux cercles rapides redoublés qu’au brûlant Mexique ne magiquaient aisément jusqu’ici que les sorciers Yaquis et avant Hitler peut-être certains sons demi-fous de la tsitre bavaroise. Musique du monde enfin sans cochonneries vendeuses. Sans ratatouilles glaireuses. Sans people & bidouilles. Juste au son pur, nous y sommes.


Cameleon

Taffetas

2007

Fatou Dembélé : chant
Marc Liebeskind : guitare, sit-guitare
Nana Cissokho : kora
Christophe Erard : basse

 

 

“Marc Liebeskind a l’art des mélanges, des métissages et des rencontres. Loin de se cloisonner dans un groupe de musiciens qui aurait parcouru les mêmes trajectoires que lui ou qui pratiquerait les mêmes styles, et les mêmes languages, il n’hésite pas à se jeter dans l’aventure peu commune du vrai métissage.”


Taffetas

Taffetas

2004

Ibra Galissa : kora
Marc Liebeskind : guitare, sit-guitare
Christophe Erard : basse

Deux musiciens suisses, le guitariste Marc Liebeskind et le contrebassiste Christophe Erard, s’allient avec le joueur de kora guinéen Ibrahima Galissa et tissent ensemble une musique dans laquelle l’esprit mandingue, l’intelligence improvisatrice du jazz et les allants mystiques de la musique classique indienne se croisent et se complètent avec raffinement”


Between

Stephan Rigert

2002

Rupak Kulkarni : bansuri
Marc Liebeskind : guitar & compositions
Lassana Diabaté : balafon
Leon Duncan : bass
Anindo Chatterjee : tabla
Adama Dramé : djembé
Stefan Rigert : drums, arrangements & production

«Between» est un projet du percussionniste Stephan Rigert. Une réunion transcontinentale qui pourrait ne ressembler à rien comme la majorité des rencontres musicales entre les traditions et qui pourtant rassemble tout.D’un côté Anindo Chatterjee, frôleur de tabla indien, génie du regard partagé, et Rupak Kulkarni, jeune souffleur de bambou, flûtiste hindoustani qui semble mener conversation lorsqu’il empoigne son instrument. De l’autre, Adama Dramé, djembé burkinabé, qui pince ses lèvres lorsqu’il touche à lame percussive, et Lassana Diabaté enchanteur de balafon malien, le meilleur de sa génération. Et il y a aussi Leon Duncan, bassiste jamaïcain qui respire dans le tempo, Marc Liebeskind, astucieux guitariste genevois. Le combo existe depuis trois jours et il suffit de trois coups du batteur pour que l’ensemble saisisse. La gageure paraît grande de marier sur une même scène des musiciens d’Inde et d’Afrique subsaharienne. Leurs traditions musicales se savent parmi les plus importantes de l’histoire, mais sont aussi lovées aux antipodes l’une de l’autre. Mais entre le djembé, peau de terre, et le tabla, peau d’éther, la relation s’impose. Adama Dramé provoque, de son grand fût, les doigts d’Anindo Chatterjee. Dialogues d’intuition. Le Bernois Stephan Rigert, créateur de fusion depuis plusieurs années, ne s’est pas contenté de jeter là quelques belles intentions. Il a demandé à Marc Liebeskind de composer un répertoire dévolu a cette formation. Une moisson de thèmes ou les timbres se marient, ou les usages de l’improvisation se confrontent. Il faut voir l’articulation fleuve de Lassana Diabaté succéder au phrasé rompu de Marc Liebeskind. Il faut entendre combien ce septet tente de transcender la séduction de la différence. Sept musicalités, plutôt que sept enracinés.” A.R


Walker’s Walk

Little Big Beat

1997

Christophe Turchi : ténor sax
Christophe Chambet : basse
Christophe Calpini : batterie
Marc Liebeskind : guitare
Léo Tardin : piano

Contemporary soul jazz, a tasty collection of funky grooves with outside approaches, and altered sounds.


SnowMoe

Marc Liebeskind 4tet

Marc Liebeskind : guitare & compositions
Stefano Saccon : alto
Carolin Höfler : basse
Norbert Pfammatter : batterie

“D’Irène Schweitzer aux frères Sherer, la scène helvète n’est pas avare de bons musiciens . Pour autant existe-t-il un jazz suisse, une façon de jouer qui leur est propre ? Sans doute non.. En tout cas, là n’est pas la qualité décisive de ce quartette de configuration et d’interprétation tout à fait classique. A savoir, un saxophone lyrique dérivé du bop, une batterie au drumming touffu, à la fois vive dans les relances et capable de se faire plus discrète, une contrebasse en poutre principale de l’édifice, comme souvent, et la guitare du leader aux progressions harmoniques très lisibles mais tout aussi capable de briser les lignes ou de prendre en charge des aspects plus clairement rythmique. Le tout sur des compositions originales plutôt bien écrites, construites sur des mélodies faciles à fredonner, allant de l’évocation à peine voilée des grandes heures de tous les jazz passées aux digressions plus contemporaines , quitte à en oublier pour quelques mesures le tempo conducteur. Juste du jazz, comme nombre l’entendent.


Duvida

Marc Liebeskind 4tet

1993

Marc Liebeskind : guitare & compositions
Stefano Saccon : saxophone alto
John Silvermann : basse
Marcel Papaux : batterie
Enregistré par Benoît Corboz
Produit par Marc Liebeskind
Pochette : Cris Bucek

A l’heure où il devient de plus en plus difficile de ne pas céder aux modes, voilà un guitariste dont on reconnaît instantanément le son. Ça n’a l’air de rien un son : une vibration un peu électrique mate et ronde à la fois, comme un claquement moelleux. Là est son talent. Dans cette façon de tracer son propre chemin de musiques. Marc Liebeskind avait déjà impressionné par un premier disque « Uma Chamade Brasileira ». Un second album, « Duvida » vient de paraître. A la tête d’un quartet il poursuit son exploration sur des musiques presque mystérieuses. La joie encore, mais nymbée dans quelque « duvida » ces doutes qui sont aussi des étincelles heureuses.


Uma Chamada Brasileira

Marc Liebeskind 4tet

Marc Liebeskind : guitare & compositions
Matthieu Michel : bugle
Marc Bertaux : basse
Marcel Papaux : batterie

“D’un long séjour à New York et des cours qu’il a suivi avec les maîtres de la guitare contemporaine, (John Scofield, John Abercrombie, Bill Frisell) Marc Liebeskind garde quelques marques sensibles, mais jamais celles-ci   n’occultent une personnalité musicale d’une grande richesse. A 35 ans, le genevois a atteint une maîtrise instrumentale impressionnante : connaissance   profonde de l’harmonie, des accords, des voicings, refus de l’esbroufe, art sensible de l’accompagnement , recherche perpétuelle de la rondeur de la note et de la pureté du son sont les principales   constante du jeu du guitariste, dont l’ambition avouée est de “jouer au plus juste de sentir chaque note” et qui reconnaît Jim Hall parmi ses influences majeures.
C’est à dire que la démonstration technique n’est pas la préoccupation   première de Liebeskind, mélodiste   raffiné, improvisateur inspiré, mais aussi compositeur d’une surprenante maturité, comme on peut le constater à l’écoute de son premier CD “Uma Chamada Brasileira”.


en tant que producteur

Coco de Roda

Mastre Casco

2016

Maestre Casco exprime avec humour dans ses chansons quelques situations typiques de la vie commune dans le nord du Brésil avec beaucoup d’humour . Plage, musique, amis, voyages. Il chante accompagné de percussions typiquement Nordestine.

Le nom “Coco” (en portugais pour “noix de coco”) est un argot commun du nord-est du Brésil, ce qui signifie que les paroles de chansons sont souvent improvisées. Le coco est souvent interprété avec un rythme musical répétitif et des chants d’appel et de réponse rappelant la musique de Capoeira. La musique est généralement interprétée lors de fêtes traditionnelles dans le Nord-Est, telles que les fêtes de rue le week-end et le carnaval. Coco est également connu sous le nom d ‘”embolada” (un autre mot en argot qui signifie “enchevêtrement”, faisant référence au style de chant rapide, brouillé et mitrailleur).

Le son caractéristique du coco provient de quatre instruments couramment utilisés dans sa performance: le ganzá, le surdo, le pandeiro et le triangle. Les artistes interprètes portent également souvent des sabots en bois, auxquels s’ajoute un cinquième élément de percussion.
En capoeira, la musique donne le rythme, le style de jeu et l’énergie d’un jeu. Dans son cadre le plus traditionnel, il existe trois principaux styles de chant qui unissent la structure de la capoeira roda. La roda représente le format le plus strict et le plus traditionnel de la capoeira et convient parfaitement à une introduction et à une discussion de la musique.


Group XIII

Stefano Saccon

2014

Stefano Saccon : sax-compos
Julien Feltin : guitare
Andy Barron: batterie
Christophe Chambet : basse
Alfio Origlio : Fender Rhodes

Album enregistré et mixé par Marc Liebeskind

Dernier projet du saxophoniste genevois qui réunit des musiciens exceptionnels autour de compositions originales d’influences très diverses (tango, ethno, funk, jazz ECM). Toujours à l’affut de mélodies lyriques, Stefano Saccon propose avec ce 5tet une musique hautement pulsée et très communicative

 


Layidou

Madou Zerbo

2009

Madou Zerbo : voix, kamelen n’goni, karagnan, shaker. Adolphe Kinda : balafon, djembé, kenkeni, doudoumba, baram calebasse, maracas.
Adama Koné : balafon.
Marc Liebeskind : guitares acoustique et électrique, sit guitare, basse, calebasse, shaker.
Yael Miller : back vocal
Cédric Asséo : flûte peul.
Christophe Chambet : basse sur Dibi. :
Adolphe Kinda & Marc Liebeskind Compositions & Arrangements

 

Le Donzon N’Goni est l’un des trésors d’Afrique, c’est un instrument de musique clé de la culture des Griots et du monde des chasseurs, confrérie dont cet instrument est l’emblème. Il était l’instrument d’accompagnement des récits de chasse, des jeux musicaux entre chasseurs, des louanges mais également de la médecine traditionnelle. Depuis le 13ème siècle certaines de ces musiques étaient alors réservées aux rois et aux chasseurs.

Madou Zerbo n’est pas un chasseur, il a d’abord appris le Kamele N’Goni, instrument réinvesti par les jeunes musiciens dans les années 70 désirant l’explorer hors du cadre traditionnel. Mais, de part sa naissance, Madou Zerbo a appris avec sa grand mère , depuis son plus jeune âge, sa fonction de djeli, (griot en mandingue). Ce djeli qui se démarque du commun des mortels par la parole et aussi par son instrument et la musique qu’il joue avec, qui est le support de son message.

Madou, en tant que griot traite de sujets profonds qui touchent la condition humaine, la condition de l’africain en Afrique et en Europe. Il parle aussi de l’environement, de la sécheresse, de l’eau, de la faim et de la pauvreté… mais il sait aussi parler de sujet plus léger. Le titre du disque “Laidou“ « celui qui tient parole » est une très belle métaphore pour lui, ce griot “qui détient la parole“ auprès de sa communauté et qui a des qualités de narrateurs et et une intégrité rare.

Madou Zerbo joue de la musique wassoulou et Bambana pentatonique et les instruments utilisés pour accompagner son chant sont normalement le violon traditionnel à une corde, le soukou, le M’Bolon, le djembé et la guitare électrique.

Le Kamelen n’goni et le Donzon n’goni sont des instruments pentatoniques, cousins de la Kora. Sortes de harpes-luths traditionnelles à 6, 8 ou 12 cordes fabriquées à partir d’une grosse calebasse qui sert de caisse de résonance, coupée au 3/4 et évidée. L’instrument mesure environ 1m50. Un manche de bois, traverse la calebasse et soutient les cordes en nylon tendues à l’aide d’un chevalet (deux rangées parallèles comme pour la Cora). Les cordes sont fixées à l’aide de mécaniques en bois (méthode traditionnelle) ou en métal (méthode moderne). La calebasse est ensuite recouverte d’une peau d’animal (le plus souvent de chèvre, mais parfois de veau) après avoir été percée d’un trou. Ce trou d’un diamètre d’une dizaine de centimètre laisse sortir le son sur le côté.
Le Kamelen n’goni et le Donzon N’Goni sont 2 instruments qui se ressemble beaucoup mais qui ont des fonctions différentes dans la tradition et donnent 2 genres musicaux qui diffèrent complètement tant du point de vue des rythmes, du répertoire que des occasions de jeu.
le Kamele N’goni est utilisé pour jouer de la musique profane destinée aux jeunes (garçons et filles) et aux femmes, pour des occasions tel que les mariages, baptêmes, anniversaires, l’instrument est né dans les années 60.
Le Donzon N’goni(ou harpe des chasseurs) est beaucoup plus ancien, plus gros et est accordé une quarte en dessous du Kamelen n’goni. Il est souvent accompagné par un chant et une cloche en métal (karagnan) grattées par un clou. Il est utilisé pour jouer de la musique consacrée à la chasse et se caractérise par sa spécialisation dans l’évocation de ses faits: techniques de chasse, pouvoirs occultes du chasseur et du gibier, armes et fétiches, jeux musicaux entre chasseurs, louanges, mais également évocation de la médecine traditionnelle. C’est l’un des trésors de la région du Wassoulo au Mali. C’est un instrument de musique clé de la culture des Griots et du monde des chasseurs, confrérie dont cet instrument est l’emblème.
Accordage : La gamme pentatonique utilisée le plus souvent pour la musique des chasseurs est assez particulière: tonique, seconde majeure, quarte, quinte, et septième majeure. Le Kamele n’Goni joue souvent avec d’autres instruments tel que le balafon pentatonique (le plus souvent une pentatonique mineure) il s’accordera alors comme le balafon.


A Voice from Benares

Mangala Tiwari

2004

Mangala Tiwari : voix & tampura
Santosh Mishra : Sarangi
Kishor Mishra : tabla

The late Mangala Tiwari, was an artist of the highest calibre from one of the oldest houses of classical Indian music, namely the ‘House of Benares’. An exemplary exponent of the ‘Khayal’ style of singing, the predominant style of the Hindustani or North Indian Classical tradition, displays effortless mastery over the improvisational aspects of the style.

Marc Liebeskind the sound engineer and producer of the album, delivers a fresh approach to a centuries old style. He experiments with the relative hierarchy amongst the various aspects of the ensemble and places the vocals at the same level as the stringed accompanist, i.e., the Sarangi, played by Maestro ……This elevation of the Sarangi from a much subdued background sound to an equal collaborator adds immensely to the quality of the experience, unlike anything even a seasoned listener would have had chance to come across.

The result is tapestry that enhances tradition, accentuates co-creation and soothes just as the Ganga in Benares.


Ganga Gheet

Vijay Kipur & Kishor Mishra

2003

Vijay Kipur : chant et harmonium
Kishor Mishra : tabla

Enregitré à Bénares en 2001

A Bhajan is any type of Hindu devotional song. It has no fixed form: it may be as simple as a mantra or kirtan or as sophisticated as the dhrupad or kriti with music based on classical ragas and talas.[1] It is normally lyrical, expressing love for the Divine. The name, a cognate of bhakti, meaning religious devotion, suggests its importance to the bhakti movement that spread from the south of India throughout the entire subcontinent in the Moghul era.

Anecdotes and episodes from scriptures, the teachings of saints and descriptions of gods have all been the subject of bhajans. The Dhrupad style, Sufi qawwali[2] and the kirtan or song in the Haridasi tradition are related to bhajan. Nanak, Kabir, Meera, Narottama Dasa, Surdas and Tulsidas are notable composers. Traditions of bhajan such as Nirguni, Gorakhanathi, Vallabhapanthi, Ashtachhap, Madhura-bhakti and the traditional South Indian form Sampradya Bhajan each have their own repertoire and methods of singing.


Ganga Ma

2008

Palaba Das : chant Druphad
Mangala Tiwari : voix & tampura
Santosh Mishra : Sarangi
Kishor Mishra : tabla
Prianka Ray : chant bajan

Musique enregistrée pour le film Ganga Ma lors de la Kumba Mela 2001 à Bénarès. Chanteur de Druhpad, Chanteuses et chanteurs de Bhajan, Prières du temple, Sadus ont été enregistrés par Marc Liebeskind dans son studio mobile installé dans un hôtel de Kedhar Ghat à Varanasi.
Toutes les photos de © Melitta Tchaicovsky

sorti le 3 mars 2008


N‘naniba

Fatoumata Dembélé

2007

Fatoumata Dembélé : chant
Marc Liebeskind : guitare, sit-guitare, arrangements
Nana Cissokho : kora
Christophe Erard : basse
Nabankur Bhattacharia : tabla

Produit et arrangé par Marc Liebeskind au plus près de la tradition mandingue.


Boya