photos
20.04.2011 spectacle l'Eveil au Musée du CICR (Comité International de la Croix Rouge) à Genève, Suisse par Juan Carlos Hernandez
Marc Liebeskind : concept, compositions musicales, guitare, sit-guitare, guitare électrique
Nabankur Bhattacharia : tablas, percussions
Sukdhev Prasad Mishra : violon, chants
Maïtryee Matatma : chorégraphie, danse Kathak
Filibert Tologo : chorégraphe, danse contemporaine, danse africaine
Laurence Zulianello : concept et réalisation
Spectacle unique à la fois pluridisciplinaire et multiculturel, l’Eveil invite le spectateur à explorer des territoires visuels et sonores intimement liés à la culture de l’Inde du Nord. Les compositions musicales basées sur les Ragas, (musique classique de cette région, nommée Raga ou Passion), immergent le spectateur dans un espace intemporel et organique qui symbolise l’Eveil. Ce moment précis de la journée qui se situe juste avant la pleine prise de conscience du corps mène inexorablement vers la connaissance de soi, puis s’oriente vers l’ouverture à l’autre et conduit finalement au mélange harmonieux des genres. Pour figurer cet état, une danseuse traditionnelle Kathak (Maïtryee Mahatma), littéralement “raconter une histoire”, et un danseur africain contemporain (Filibert Tologo) explorent la transition entre le traditionnel et le contemporain. Et c’est bien là que réside toute l’originalité du projet. L’Eveil culturel participe à la socialisation. Nait alors le plaisir de la sensorialité qui met tout le corps en jeu et contribue à une ouverture pacifique à l’autre et à l’acceptation des différences brisant « le mur de séparation » entre les communautés humaines. Scandé par cette évolution, l’Eveil décrit tous les passages de ce moment à la fois silencieux, solitaire, en mouvement, en transformation et en disponibilité à l’autre. C’est ainsi que le spectacle utilise tout à tour la musique seule, l’échange musique-danseurs, le dialogue musiquevidéos, le passage danseurs-silence pour conduire le regardeur d’un état de conscience à l’autre La matière visuelle est traitée comme une matière sonore. En devenant partie intégrante des compositions musicales, le visuel et le geste vont alors traduire les sensations auditives et amener le spectateur à plus d’écoute par le regard. Le visuel exacerbera l’emphase du sonore… la boucle se boucle, l’Eveil se fait jour. L’Eveil, au sortir du rêve, entre le sommeil et l’état de veille est aussi un spectacle au confins du Silence et de la Gestuelle… avant la prise de conscience et l’adaptation.
Marc Liebeskind : concept, compositions musicales, guitare, sit-guitare, guitare électrique
Nabankur Bhattacharia : tablas, percussions
Sukdhev Prasad Mishra : violon, chants
Maïtryee Matatma : chorégraphie, danse Kathak
Filibert Tologo : chorégraphe, danse contemporaine, danse africaine
Laurence Zulianello : concept et réalisation
Spectacle unique à la fois pluridisciplinaire et multiculturel, l’Eveil invite le spectateur à explorer des territoires visuels et sonores intimement liés à la culture de l’Inde du Nord. Les compositions musicales basées sur les Ragas, (musique classique de cette région, nommée Raga ou Passion), immergent le spectateur dans un espace intemporel et organique qui symbolise l’Eveil. Ce moment précis de la journée qui se situe juste avant la pleine prise de conscience du corps mène inexorablement vers la connaissance de soi, puis s’oriente vers l’ouverture à l’autre et conduit finalement au mélange harmonieux des genres. Pour figurer cet état, une danseuse traditionnelle Kathak (Maïtryee Mahatma), littéralement “raconter une histoire”, et un danseur africain contemporain (Filibert Tologo) explorent la transition entre le traditionnel et le contemporain. Et c’est bien là que réside toute l’originalité du projet. L’Eveil culturel participe à la socialisation. Nait alors le plaisir de la sensorialité qui met tout le corps en jeu et contribue à une ouverture pacifique à l’autre et à l’acceptation des différences brisant « le mur de séparation » entre les communautés humaines. Scandé par cette évolution, l’Eveil décrit tous les passages de ce moment à la fois silencieux, solitaire, en mouvement, en transformation et en disponibilité à l’autre. C’est ainsi que le spectacle utilise tout à tour la musique seule, l’échange musique-danseurs, le dialogue musiquevidéos, le passage danseurs-silence pour conduire le regardeur d’un état de conscience à l’autre La matière visuelle est traitée comme une matière sonore. En devenant partie intégrante des compositions musicales, le visuel et le geste vont alors traduire les sensations auditives et amener le spectateur à plus d’écoute par le regard. Le visuel exacerbera l’emphase du sonore… la boucle se boucle, l’Eveil se fait jour. L’Eveil, au sortir du rêve, entre le sommeil et l’état de veille est aussi un spectacle au confins du Silence et de la Gestuelle… avant la prise de conscience et l’adaptation.